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la technique TOETVA

Chirurgie thyroïdienne sans cicatrice

Dr. Jordi Vidal Fortuny – pionnier de la chirurgie thyroïdienne mini-invasive en Suisse

Le Dr. Jordi Vidal Fortuny est reconnu comme le meilleur chirurgien de la thyroïde en Suisse et figure parmi les cinq meilleurs spécialistes en Europe.
Il est le seul en Suisse à maîtriser la technique TOETVA (Transoral Endoscopic Thyroidectomy by Vestibular Approach), une innovation chirurgicale révolutionnaire qui permet d’opérer sans cicatrice visible.

Qu’est-ce que la technique TOETVA ?

La TOETVA est une approche chirurgicale endoscopique de la thyroïde et des parathyroïdes.
Elle consiste à réaliser trois petites incisions à l’intérieur de la bouche, juste derrière la lèvre inférieure.
Sous anesthésie générale, ces ouvertures permettent d’introduire :

  • une caméra miniaturisée pour une vision agrandie et précise des structures du cou,
  • deux instruments chirurgicaux de haute précision.

Grâce à cette technique, le Dr. Vidal accède à la glande thyroïde sans aucune incision externe, garantissant une intervention sûre, précise et totalement sans cicatrice sur le cou.

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Les avantages de la TOETVA

Aucune cicatrice visible
– la chirurgie est entièrement réalisée par voie orale.
Résultat esthétique parfait
– sans marque sur la peau.
Résultat esthétique parfait
et réduction du traumatisme chirurgical.
Sécurité maximale
grâce à une visualisation directe et agrandie des structures anatomiques.

Technique exclusive en Suisse, pratiquée uniquement par le Dr. Jordi Vidal Fortuny.

Excellence et expérience internationale

Le Dr. Vidal Fortuny a consacré sa carrière à la chirurgie endocrinienne du cou, opérant chaque année des centaines de patients atteints de pathologies thyroïdiennes et parathyroïdiennes.
Formé dans les meilleurs centres européens, il associe expertise chirurgicale, innovation technologique et approche humaine du patient, plaçant toujours la sécurité et le résultat esthétique au centre de sa pratique.

Une chirurgie d’excellence, sans cicatrice

Grâce à la TOETVA, les patients bénéficient d’une intervention mini-invasive de dernière génération, réalisée avec la précision et la maîtrise d’un expert reconnu à l’échelle internationale.
Cette avancée ouvre une nouvelle ère en chirurgie thyroïdienne : sûre, esthétique et sans compromis sur la qualité médicale.

Prendre rendez-vous

Pour en savoir plus sur la technique TOETVA et évaluer votre éligibilité à cette approche innovante, contactez le cabinet du Dr. Jordi Vidal Fortuny à Lausanne ou à Sion.

Principales questions

Chirurgie thyroïdienne sans cicatrice

Qu'est-ce que la technique TOETVA ?

Depuis plus de 20 ans, de multiples voies d’abord de la thyroïde ont été développées dans le monde, dans le but de s’affranchir de la cicatrice visible. Toutes se sont heurtées à des difficultés d’ordre anatomique ou technique. Aucune n’a jamais dépassé quelques cas anecdotiques et n’a été diffusée dans le monde. Depuis 2016, la TOETVA rencontre un grand succès et suscite l’enthousiasme de toutes les équipes rompues à la chirurgie endocrinienne. Il s’agit de retirer tout ou partie de la glande thyroïde, ou parathyroïde selon une voie d’abord située dans la bouche (le vestibule), juste en arrière de la lèvre inferieure, par l’intermédiaire de micro instruments et via une caméra miniaturisée.

Dans quel cas peut-on la proposer ?

Pour des thyroïdes qui n’excèdent pas un certain volume (6cm pour un nodule ou 10cm pour un lobe thyroïdien), pour des petits cancers (inférieurs à 2cm), et chez des patients qui n’ont jamais été opérés à ce niveau, et qui n’ont jamais eu d’irradiation cervicale.

Quand opère t-on la thyroïde ?

On retire tout ou partie de la thyroïde dans les circonstances suivantes : Pour un cancer ou une suspicion de cancer Pour un ou plusieurs nodules bénins qui créent des symptômes comme une gêne esthétique s’ils sont volumineux, une gêne respiratoire ou à la déglutition. Dans certains cas d’hyperthyroïdie, comme au cours de la maladie de Basedow, lorsque le traitement médicamenteux est en échec. Ces maladies affectent plus particulièrement les femmes que les hommes.

Comment opère t-on la thyroïde ?

La thyroïde doit être délicatement séparée de ses points de contact avec les parathyroïdes et les nerfs récurrents. Les vaisseaux qui l’accompagnent sont liés et sectionnés, enfin, ses attaches à la trachée sont libérées. La technique la plus répandue consiste en une incision horizontale, située à la base du cou, mesurant généralement 6 à 8 cm environ, souvent discrète, mais qui peut être disgracieuse. Des études ont montré que cette cicatrice impacte la qualité de vie des patientes à long terme, dans plus de la moitié des cas. En Asie, l’impact est d’autant plus important que cette zone de la thyroïde est sur le trajet du méridien, canal d’énergie en médecine traditionnelle Chinoise. Ce méridien le plus important se trouve sur la ligne médiane du corps, il conduit la vitalité et la fécondité. Le sectionner impliquerait chez des femmes jeunes, une altération de leur fertilité. D’autre part, la cicatrice visible est socialement très mal perçue dans la culture. C’est la raison pour laquelle les chirurgiens asiatiques ont été les plus motivés pour trouver une alternative à la technique conventionnelle.

Comment se déroule l'intervention ?

L’intervention se déroule sous anesthésie générale en position allongée, le cou étant placé en légère extension, elle dure 1 à 2 heures. Une incision est réalisée à l’intérieur de la lèvre inférieure, afin de positionner l’accès de la caméra, et deux plus petites incisions sont pratiquées de part et d’autre juste derrière la lèvre de façon à introduire les micro-pinces opératoires. La thyroïde est ainsi immédiatement accessible. La préservation des structures adjacentes (parathyroïdes et nerfs récurrents) est facilitée par le grossissement du champ opératoire dû à la camera. La préservation des nerfs récurrents est optimisée grâce au recours systématique au monitoring nerveux (NIM). La partie malade est donc retirée et placée dans un petit sac permettant l’extraction par l’incision la plus grande, ou par une incision placée sous l’aisselle en cas de thyroïde volumineuse. Les cicatrices sont refermées à l’aide d’un fil résorbable. Un pansement légèrement compressif est placé sous le menton pour les premières 24h. La sortie est autorisée le 2eme ou le 3eme jour selon les cas.

Quels sont les bénéfices pour le patient ?

L’absence de cicatrice par rapport à la technique de référence qui impose une cicatrice horizontale située à la base du cou. Généralement discrète, elle provoque parfois des douleurs, ainsi qu’une séquelle esthétique pouvant être difficile à supporter, notamment dans les cas de cicatrice disgracieuse. L’absence de section ou de décollement des muscles du cou, ce qui engendre un moindre traumatisme local et des douleurs moindres. Une vision agrandie des structures voisines comme les nerfs récurrents (responsables de la mobilité des cordes vocales, et les parathyroïdes (responsable de l’équilibre du taux de calcium dans le sang) liée au grossissement du champ opératoire par la camera, ce qui permet un acte plus minutieux. Des douleurs probablement moins importantes qu’avec la technique « ouverte », d’où un moindre recours aux antalgiques.

Quels en sont les inconvénients ?

Une durée opératoire un peu allongée : pour le chirurgien, l’espace de travail est plus réduit. Un oedème de la lèvre inferieure qui s’atténue rapidement après l’opération. Des paresthésies du menton (fourmillements) qui apparaissent fréquemment juste après l’opération et dont la durée de persistance est variable.